Le 1er
septembre 1944, cinq hommes
tentaient d’arrêter le dernier train de
déportés du Nord de la France à
Loos-Les-Lille en partance pour le camp
de Sachsenhausen en Allemagne. Action
désespérée... Jean a écrit:
"Ç'aurait été une tuerie, alors le chef Bracaval
donna l'ordre du repli." Il disait encore après la guerre:
« Il y avait des Allemands partout, si vous aviez vu ça!!
Un à chaque marchepied du train,une mitraillette
à la main.» Le train de
Los-les-Lille devait le hanter longtemps.......
A la même époque,un homme partait dans la nuit froide du
Nord faire des reconnaissances en vue d'autres actions ; il fut pris en
chasse à vélo le 28 Août 1944 par les
Allemands et s'en sortit en semant des clous tripodes!!!!!!!!
Le 6 Septembre 1944, il attaqua seul cinq voitures
allemandes: un blessé mais quel courage!!!! – ;
Cet homme, c'était
mon père Jean Gommez, un homme fondamentalement bon, un juste au
sens hugolien du terme.
- Il disait: «Je ne juge pas les gens sur ce qu'ils disent mais
sur ce qu'ils font» mais aussi «La parole est d"argent, le
silence est d'or» «Il ne faut faire de mal
à personne.»
Un
être rare, mais comme tous les êtres profonds,
méprisés des imbéciles. J'ai donné son nom
à mon association par respect et par amour pour ce qu'il
fut.